Quelques aspects de la digitalisation du domaine médical
La digitalisation du domaine médical est une conséquence logique de l’évolution technologique que nous vivons. A l’heure de la 5G et de l’Intelligence Artificielle, il était évident que le monde de la santé allait également être impacté dans son fonctionnement.
Voyons ensemble quelques aspects de la digitalisation du domaine médical.
La numérisation des dossiers médicaux
Les hôpitaux et les cabinets médicaux peuvent stocker plus facilement les informations de santé des patients. Leurs dossiers numérisés, via des outils de gestion de dossiers électroniques, sont plus rapidement accessibles et transférables.
Les plateformes de services médicaux en ligne
Des sites dédiés à la gestion des rendez-vous médicaux ont vu le jour afin de faciliter la communication entre les patients et les médecins. Toutes les plateformes ne proposent pas exactement les mêmes services. Certaines permettent par exemple la prescription de médicaments par le soignant. D’autres, comme Laboconnect, donnent accès aux résultats des examens biologiques, etc.
La télémédecine
C’est le fait pour un médecin de consulter un patient à distance via des outils de visioconférence. Ce procédé s’avère utile pour les patients situés en zone rurale ou ceux atteints de maladies chroniques devant être suivis régulièrement.
L’utilisation des technologies IA
Le recours aux outils d’intelligence artificielle s’effectue dans le but de faciliter la prise de décision médicale. Les outils basés sur l’IA et le machine learning aident les médecins à diagnostiquer les maladies et planifier les traitements.
Quels sont les risques ?
La médecine digitale est attrayante mais elle comporte des limites, voire des risques. Il y a bien évidemment les risques de sécurité avec les données des patients en ligne mais pas seulement.
Les effets peuvent s’avérer négatifs sur plusieurs autres plans : les risques d’erreur dans les diagnostics et traitements proposés par les outils d’IA. Le risque de dépendance des médecins aux machines et une perte de compétences. L’absence d’interactions physiques, propice à une détérioration de la qualité des soins, etc.