Avez-vous déjà entendu parler de l’acronyme RGPD ? Il s’agit d’un sigle qui s’utilise fréquemment dans le milieu informatique. Il est généralement employé pour qualifier une gamme d’outils servant à l’analyse de donnée. On parle souvent de logiciel RGPD. Quel est concrètement ce type de programme ? Qui peut réellement en faire usage ? Éléments de réponses !
A priori, il est à souligner que les logiciels RGPD existent en grand nombre sur le marché. Il y a par exemple le RGPD Express qui est un outil pratique très plébiscité. Ces logiciels sont en réalité des applications de mise en conformité dédiées à la gestion des données. Ceci dit, pour cerner leur fonction, il faut d’abord comprendre la définition de l’acronyme RGPD. Le sigle RGPD signifie « Règlement Général sur la Protection des Données ». En anglais, l’acronyme devient GDPR et se traduit par « General Data Protection Regulation ». Il s’agit d’une législation européenne en vigueur depuis le 25 mai 2018.
Elle délimite le contexte juridique des traitements de données personnelles. En réalité, ces dites données sont des informations qui se rattachent à une personne physique. Il peut s’agir d’un nom, d’un numéro de téléphone ou tout autre marqueur social permettant de remonter facilement à cette dernière. Le progrès technologique a entraîné le développement des réseaux sociaux, l’expansion du commerce électronique et autre application collectant ces données personnelles. Le RGPD est donc un règlement qui répond aux normes de ces évolutions technologiques.
Il définit les obligations et les droits des professionnels européens concernant la collecte et l’usage des données des personnes physiques. C’est une législation qui régule le traitement de ces données effectué par les professionnels de l’Union européenne. Le RGPD renforce en réalité la Loi française Informatique et Libertés de 1978. Il fixe des règlements assez clairs sur le traitement des données. Ce faisant, il permet aux professionnels de développer leurs activités numériques en se basant sur la confiance des utilisateurs.
Le RGPD est mis en application depuis 2018. Toutes les organisations publiques ou privées sont alors tenues de veiller au respect de ces règlements. En ce sens, les logiciels RGPD s’inscrivent dans une démarche d’accompagnement. Ils permettent aux responsables des entreprises de mettre facilement en œuvre les obligations du RGPD. Ces dites obligations concernent notamment la collecte, le traitement, la conservation des données personnelles. La collecte et la conservation sont généralement des étapes simples.
Dans le cadre du Règlement Général sur la Protection des Données, la tâche de traitement de données personnelles est assez vaste. Les opérations relatives au processus de traitement sont nombreuses. Elles peuvent par exemple partir de la tenue d’un fichier client, et s’étendre à l’actualisation d’un fichier concernant des fournisseurs. Les logiciels RGPD permettent donc de simplifier les choses. Ils facilitent la mise en place du RGPD par étapes.
Tous les organismes sont concernés par l’utilisation d’un logiciel RGPD, et ce, peu importe leur taille, leur pays d’implantation et leurs activités. En réalité, le RGPD est appliqué à toutes les entreprises du secteur public et privé. Dès lors que ces dernières sont établies sur le territoire de l’Union européenne, elles sont directement concernées par le RGPD. Les entreprises qui sont domiciliées ailleurs et qui ciblent les résidents européens par leur activité le sont aussi.
Par exemple, une société domiciliée en Chine qui livre des produits en France à travers un site d’e-commerce français doit respecter le RGPD. Inversement, une entreprise domiciliée en France qui exporte ses services via un site web vers la Chine est aussi concernée. Le RGPD s’applique donc à toutes les entités traitant des données personnelles au sein de l’Union européenne. Par ailleurs, le RGPD concerne aussi les sous-traitants qui ont pour activité d’effectuer le traitement des données personnelles pour d’autres organismes.