ENTREPRISE

Préparer efficacement son entretien annuel d’évaluation

Aucun salarié ne devrait faire l’impasse sur cet incontournable de la carrière professionnelle. L’entretien annuel d’évaluation ne devrait jamais être abordé à la légère, sous peine de passer à côté d’un moment essentiel et unique avec son responsable ou son manager. Non imposé par le droit du travail, cette rencontre possède bien des avantages pour peu que l’on sache s’en emparer : prendre du recul sur son propre travail effectué pendant l’année, faire le bilan sur les objectifs qui ont été remplis ou qui ont besoin de davantage d’efforts, ainsi que de pouvoir négocier une revalorisation de son salaire. L’entretien annuel obligatoire n’est pas obligatoire, l’employeur a néanmoins l’obligation d’organiser un entretien professionnel tous les deux ans pour un salarié ayant au moins deux ans d’ancienneté. Les conseils que nous allons prodiguer dans cet article pourront aussi concerner ce cas.

Savoir prendre du recul

Lorsqu’on est la tête dans le guidon à effectuer les tâches pour lesquelles nous sommes en poste, on ne pense pas toujours à prendre le temps pour faire le point sur tous les aspects de sa vie professionnelle. L’entretien annuel devrait idéalement se préparer petit à petit avant la date de celui-ci, tant par le salarié que par le cadre. Pour ce dernier, surtout s’il a de nombreux collaborateurs à manager, opter pour un logiciel pour les entretiens annuels d’évaluation semble désormais incontournable. C’est un excellent moyen de centraliser, classer et vérifier toutes les informations qui concernent un salarié, comme peut le faire efficacement chaque logiciel RH.

Pour en revenir au salarié, il se doit tout d’abord de faire une autoévaluation de son côté : quelles sont les réussites et quels sont les échecs ou contre-performances de l’année passée ? Même si c’est en demi-teinte, il est essentiel de le reconnaître sans pour autant pratiquer une dévalorisation. Bien au contraire, c’est le moment pour rebondir et parler des axes d’amélioration individuels et collectifs, dans le cas où l’on évolue dans le cadre d’un travail d’équipe. Il ne s’agit pas non plus de se focaliser uniquement sur ce que l’on appelle les hard skills, c’est-à-dire purement des compétences.

Les soft-skills, comme le savoir-être, sont aussi à aborder, comme on le fait de plus en plus dans les entretiens d’embauche. Effectivement, on peut beaucoup apporter à l’entreprise grâce à eux et il ne faut pas en faire l’impasse. Par exemple, être de nature empathique et consciencieux aura peut-être permis d’aller à l’aide de collègues en difficulté, bien que ce ne soit pas imputable à ses propres résultats. 

Préparer efficacement son entretien annuel d’évaluation

Se projeter dans l’avenir

L’entretien annuel d’évaluation est le moment idéal pour aborder la question de sa rémunération, pour espérer une augmentation. Cela semble logique, mais il ne vaut mieux pas aborder ce sujet d’emblée, mais plutôt avoir eu la discussion sur le bilan de ses activités au préalable.

Demander une augmentation est un moment très redouté des salariés, davantage par les femmes que par les hommes, car nombreux sont ceux qui n’osent pas aborder le sujet, ou pire encore se dévalorisent eux-mêmes en estimant ne pas en mériter. C’est un comportement à faire évoluer au niveau individuel dès que possible. Un employeur ou du moins un manager pourrait même penser que le salarié a non seulement une forme de courage, mais également qu’il sait se mettre en valeur et donc avoir confiance en soi, un soft-skill appréciable en entreprise.

Cela amène ensuite la question de son évolution de poste : si l’on souhaite en changer, il est important de connaître sur le bout des doigts les spécificités de celui-ci. Puis, il faut savoir énumérer ses propres qualités et réalisations en rapport avec ce nouveau poste convoité.

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