Les plus belles réussites des entrepreneurs du luxe
Bien qu’ils aient été impliqués dans de nombreux projets différents, leur entreprise a été construite avec l’excellence et les normes les plus élevées. Ce sont les clés de la réussite de leurs cinq carrières. Voici leurs témoignages.
Qu’est-ce que le luxe ? Le luxe est généralement un produit coûteux, rare, qui prend du temps et qui est un objet de désir ou de plaisir. C’est une forme d’art et une industrie en France. La France est leader dans tous ces domaines et dans le secteur du luxe en général. Ces quatre entrepreneurs vous donneront, je l’espère, quelques idées.
Eliott Cohen Skally, 24 ans, loueur de villa
C’est la nouvelle génération. Après avoir étudié à l’Université de Westminster aux Etats-Unis et à Hult en Chine, Eliott Cohen Skally, 24 ans, est bilingue et a créé une société de location de villas avec Max Aniort, Olivier Cahane, qui sont ses associés, dans ce secteur du luxe.
The Collectionist est une plateforme internet qui propose des villas de luxe dans des lieux exclusifs. Le client y trouve un service comparable à celui d’un hôtel 5 étoiles, chez lui, avec du personnel. Pour 13 nuits, le prix moyen d’un séjour est de 26 000. Bien que l’entreprise ne communique pas son chiffre d’affaires, elle affiche un grand succès. Elle emploie actuellement une quinzaine de personnes, mais ce chiffre devrait rapidement doubler. L’entreprise espère lever 10 000 000 d’euros au cours des deux prochaines années.
Antoine Chapoutot (48 ans), bijoutier
Il a été le premier à créer des bijoux uniques et sur mesure. Antoine Chapoutot, qui a été formé à l’EDC ainsi qu’à Sup de Luxe, a une passion pour les bijoux. Il dit qu’elle vient de l’amour des femmes, de l’amour des pierres précieuses, de l’amour de la peinture et de l’amour de la sculpture. En 1995, il a ouvert son premier magasin, suivi d’une boutique. Il explique que son métier s’apparente à celui d’un architecte. Cela demande une grande capacité d’écoute.
Ensuite, je dois sélectionner les pierres, puis suivre le processus de fabrication. Tout cela se fait en sous-traitance car chaque phase nécessite un spécialiste : modéliste/fondateur, polisseur/découpeur, graveur… Antoine Chapoutot est stagiaire au lING (Institut National de Gemmologie) et travaille dans son atelier. Ses créations commencent à 600 avec une moyenne de 4000, et atteignent 220 000 pour ses plus chères (onze carats de diamants sur un collier). Pour lui, les enjeux du marché sont clairs : » Il faut revenir à un luxe de qualité et oublier le marketing du luxe. «
Nicolas Valin, 43 ans, est courtier en yachts
Le courtier s’occupe de la vente, de l’affrètement et de la gestion des yachts (entretien du bateau, administration de l’équipage). Ce métier n’est pas accessible dans une école. Il ne suffit pas de savoir vendre. Il ne suffit pas de savoir vendre. Il faut aussi être capable de communiquer avec la culture du bateau et de naviguer. Nicolas Valin explique qu’on ne peut devenir un bon courtier que si l’on a pratiqué… », pendant 10 à 15 ans. Après avoir travaillé chez Fraser Yachts et Moorings, ce passionné de nautisme a fondé Neo Yachting en 2009.
La relation avec son client est la principale raison pour laquelle il a créé sa propre entreprise. Il résume : « Le haut de gamme est de fournir un service personnalisé au client et lorsqu’on travaille dans une grande entreprise, on n’est pas toujours capable d’offrir ce service. » Nicolas Valin a créé une nouvelle façon de se démarquer des autres entreprises en proposant des séjours « package ». Cela signifie que la location du voilier est associée à d’autres activités comme le golf, la gastronomie ou la découverte historique d’un lieu. Ces formules lui ont permis d’attirer de nouveaux clients des agences de voyages de luxe.
Laurent Nogues, 47 ans, gaufreur
Laurent Nogues a reçu, avec Christian Beussigneul, le Prix Liliane Bettencourt de l’intelligence de la main, dans la catégorie Talent exceptionnel pour La tenture d’Angers. Ce livre gaufré permet aux aveugles de retrouver la célèbre tapisserie du XIVe siècle. Le gaufrage permet d’imprimer des motifs en relief sur le papier. C’est un savoir-faire rare. Laurent a appris la technique auprès de Créations Fournier, son père.
CreaNog, son entreprise, a été fondée par lui en 1995. Elle emploie aujourd’hui 18 personnes. Il partage son savoir avec la nouvelle génération car il n’y a pas d’autre moyen de faire perdurer le métier. Il n’y a pas de relais. La technique est enseignée sur le lieu de production. Elle devrait être accessible à toutes les écoles d’art. Le message est passé…