Le PDG de l’entreprise Tesla, Elon Musk, a tweeté vendredi que le cours de l’action de la société était à son avis « trop élevé », ce qui a immédiatement entraîné une chute libre des actions ainsi qu’une possible violation d’un accord conclu l’année dernière avec la Commission Américaine des Valeurs Mobilières et des Changes.
Les actions de Tesla ont chuté de près de 12 % dans la demi-heure qui a suivi son tweet, avant de rebondir plus tard dans la journée pour clôturer à 701,32 dollars l’action, soit une baisse de 7,17 % par rapport à l’ouverture. Il ne faut pas jouer avec l’e-réputation.
La SEC a refusé de se prononcer sur la question de savoir si cela constituait ou non une violation d’un accord de règlement. Tesla n’a pas répondu à une demande de commentaires. Musk a bien précisé au Wall Street Journal dans un e-mail qu’il ne plaisantait pas, et que ses tweets n’avaient pas été vérifiés à l’avance, une condition de l’accord préalable conclu avec la SEC.
L’effondrement sur Twitter s’est produit lorsque SpaceX – l’autre société de Musk – a participé à une conférence de presse en direct sur l’une de ses missions les plus importantes.
Le tweet de Musk survient presque exactement un an après qu’il ait conclu un accord avec la Commission Américaine des Opérations de Bourse (SEC) qui donnait au PDG la liberté d’utiliser Twitter – dans certaines limites – sans craindre d’être accusé d’outrage au tribunal pour avoir violé une ordonnance antérieure.
En vertu de cet accord, Musk peut donc tweeter comme il le souhaite, sauf lorsqu’il s’agit de certains événements ou jalons financiers. Dans ces cas, Musk doit demander l’autorisation préalable d’un avocat spécialisé dans les valeurs mobilières, conformément à l’accord déposé en avril 2019 auprès du tribunal fédéral de Manhattan.
Musk est censé demander une approbation préalable si ses tweets portent sur des événements concernant les titres de la société, notamment son acquisition ou sa cession d’actions, ou sur des conclusions ou des décisions juridiques ou réglementaires non publiques.
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Il est également censé obtenir une approbation préalable sur tout tweet concernant la situation ou les orientations financières de la société, les fusions, acquisitions ou coentreprises potentielles ou proposées, les chiffres de vente ou de livraison, les secteurs d’activité nouveaux ou proposés ou tout événement nécessitant le dépôt d’un formulaire 8-K, tel qu’un changement de contrôle ou un changement de directeurs de la société.
Son altercation avec la SEC remonte au tweet désormais tristement célèbre de Musk du 7 août 2018, dans lequel il était révélé qu’il avait « obtenu un financement » pour une reprise privée de la société à 420 dollars par action. La SEC a déposé une plainte en alléguant que Musk avait commis une fraude sur les valeurs mobilières.
Tesla avait alors accepté de payer une amende de 20 millions de dollars ; Musk a dû accepter de démissionner de la présidence de Tesla pour une période d’au moins 3 ans ; la société a dû nommer deux administrateurs indépendants au conseil d’administration ; et Tesla a également reçu l’ordre de mettre en place un moyen de surveiller les déclarations de Musk au public concernant la société, notamment via Twitter.
Mais les problèmes entre le PDG et l’agence fédérale ont repris après que Musk ait envoyé un tweet le 19 février 2019, déclarant que Tesla produirait « environ » 500 000 voitures cette année, se corrigeant quelques heures plus tard pour préciser qu’il voulait dire que la société produirait à un rythme annualisé de 500 000 véhicules d’ici la fin de l’année. Il va falloir que l’entreprise redouble d’effort en techniques innovantes de communication comme l’inbound marketing par exemple, pour rattraper ces erreurs !
Source : techcrunch.com