Si en entreprise, les vidéoprojecteurs sont peu à peu remplacés par les écrans tactiles pendant les séances de réunions et les conférences, il en est de même au niveau de l’enseignement. Le tableau noir commence en effet à céder sa place au tableau blanc interactif (TBI).
Equiper les salles de classe d’un écran interactif, est-ce une bonne idée ? Quels bénéfices apporte-t-il et quels inconvénients comporte-t-il ?
Le TBI est maintenant connu des enseignants depuis plusieurs années. S’il ne convainc pas tout le monde, il apporte tout de même des bénéfices qu’il serait difficile à nier.
Le principal intérêt du TBI est son interactivité. Il suscite la curiosité des élèves et retient leur attention bien plus qu’un tableau noir, rendant le cours plus stimulant. Les enseignants de leur côté retrouvent un regain de motivation avec ce nouvel outil et arrivent plus facilement à garder leurs apprenants concentrés. Si vous souhaitez vous en procurez un, nous vous recommandons d’aller sur ce site.
Le TBI permet également de mieux travailler en commun. Sa large surface facilite la participation de l’ensemble du groupe classe comparé aux posters ou aux photocopies par exemple.
Il engendre un gain de temps important. Les séances sont bien plus fluides, les écrits peuvent tous être préparés à l’avance par l’enseignant, sans besoin pour lui d’avoir à rédiger la leçon ou les exercices au tableau. Il y a beaucoup moins de temps morts en classe, l’enseignant peut profiter du temps gagné pour circuler dans la classe et aider les élèves en difficulté.
Les séances peuvent être enregistrées sur l’ordinateur et servir de révision plus tard ou aux élèves absents. Cela permet une meilleure continuité entre les différentes séances.
Les avantages sont certes concrets, mais le TBI présente malgré tout des points négatifs.
Afin de pouvoir profiter de ses avantages, le TBI nécessite avant tout une formation. Un enseignant non formé ne s’en servirait que comme un support d’écriture et il perdrait tout intérêt.
Le TBI requiert parfois (selon la qualité de l’outil et la configuration de la salle de classe) que l’on éteigne les lumières afin que l’écran soit bien visible pour tous.
Par ailleurs, il peut gêner les élèves et l’enseignant à plusieurs niveaux : la chaleur qu’il dégage, le souffle du ventilateur et le bruit qu’il émet (selon la qualité du matériel choisi). Les câbles de branchement peuvent également occasionner une gêne s’ils sont mal installés.
Mais le plus grand inconvénient est peut être d’habituer les élèves aux écrans – surtout pour les établissements qui couplent le TBI avec des tablettes tactiles – négliger l’usage du cahier et du stylo, et participer à les pousser vers la surconsommation de smartphone, d’internet et tous les problèmes qui en découlent.